CLINICAL EVIDENCE RELAXATION DURING CANCER TREATMENT

CLINICAL EVIDENCE RELAXATION DURING CANCER TREATMENT

Etude 1 :

Zehra Gok Metin, Canan Karadas, Nur Izgu et al. Effects of progressive muscle relaxation and
mindfulness meditation on fatigue, coping styles, and quality of life in early breast cancer patients:
An assessor blinded, three-arm, randomized controlled trial. Eur J Oncol Nurs. 2019 Oct:42:116-125.

Objectif : Cette étude visait à étudier les effets de la relaxation musculaire progressive (PMR) et de la méditation de pleine conscience (MM) sur la fatigue, les styles d'adaptation et la qualité de vie (QOL) chez des patientes atteintes d'un cancer du sein précoce recevant du paclitaxel en adjuvant.

Méthodes : Les patientes ont été réparties au hasard soit dans une intervention de 12 semaines (PMR) (n = 31) et MM (n = 32), soit dans un groupe témoin (CG) (n = 29). Les groupes d'intervention ont suivis la PMR ou le MM pendant 20 minutes chaque jour, pendant un total de 12 semaines. Le groupe contrôle n'a reçu qu'une seule fois une formation adaptée à l'attention (15 minutes) sur le cancer du sein avant le début du régime au paclitaxel. Les outils de collecte de données comprenaient le formulaire d'information du patient, le bref inventaire de fatigue (BFI), le bref COPE et le Functional Living Index-Cancer (FLIC). Les données ont été collectées au départ, à la semaine 12 et à la semaine
14.

Résultats : Une réduction significative des scores BFI a été rapportée dans les groupes PMR et MM par rapport au CG aux semaines 12 et 14 (p = 0,002). De même, les scores de la sous-dimension d'utilisation du soutien émotionnel et du recadrage positif du Brief COPE étaient significativement plus élevés dans
le PMR et le MM que dans le groupe contrôle aux semaines 12 (p = 0,017) et 14 (p = 0,042).

De plus, les scores des sous-dimensions planification et adaptation active étaient significativement plus élevés dans les groupes PMR et MM que dans le groupe CG à la semaine 14 (p = 0,000). Concernant les scores de qualité de vie, aucune différence significative n'a été observée entre les groupes aux semaines 12 (p = 0,486) et 14 (p = 0,095).

Conclusions : La PMR et le MM sont des interventions efficaces qui, si elles sont initiées en même temps que le paclitaxel en adjuvant, démontrent des effets similaires sur la fatigue et les styles d'adaptation.

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Etude 2 :

Roger Hilfiker, Andre Meichtry, Manuela Eicher et al. Exercise and other non-pharmaceutical interventions for cancer-related fatigue in patients during or after cancer treatment: a systematic review incorporating an indirect-comparisons meta-analysis. Br J Sports Med. 2018 May;52(10):651-658.


Objectif : Cette étude avait comme objectif d’évaluer les effets relatifs de différents types d'exercice et d'autres interventions non pharmaceutiques sur la fatigue liée au cancer (CRF) chez les patients et après un traitement contre le cancer. Le design était celui d’une Revue systématique et méta-analyse
de comparaisons indirectes.

Sources de données : PubMed, Cochrane CENTRAL et méta-analyses publiées.

Critères d'éligibilité pour la sélection des études : études randomisées publiées jusqu'en janvier 2017 évaluant différents types d'exercices ou d'autres interventions non pharmaceutiques visant à réduire le CRF dans tout type de cancer pendant ou après le traitement.


Évaluation et synthèse de l'étude : évaluation du risque de biais avec les critères PEDro et méta-analyse du réseau bayésien à effets aléatoires.

Résultats : les auteurs ont inclus 245 études. En comparant les traitements avec les soins habituels pendant le traitement du cancer, l'exercice de relaxation était l'intervention la mieux classée avec une différence moyenne standardisée (DMS) de -0,77 (intervalle de crédibilité (ICr) à 95 % -1,22 à -0,31), tandis que le massage (-0,78 ; -1,55 à -0,01), thérapie cognitivo-comportementale associée à une activité physique (TCC combinée, -0,72 ; -1,34 à -0,09), entraînement combiné aérobie et résistance (-0,67 ; -1,01 à -0,34), entraînement en résistance (-0,53 ; - 1,02 à -0,03), l'aérobie (-0,53 ; -0,80 à -0,26) et le yoga (-0,51 ; -1,01 à 0,00) avaient tous des DMS modérés à importants. Après un traitement contre
le cancer, le yoga a montré l'effet le plus élevé (-0,68 ; -0,93 à -0,43). Entraînement combiné aérobie et résistance (-0,50 ; -0,66 à -0,34), CBT combiné (-0,45 ; -0,70 à -0,21), Tai-Chi (-0,45 ; -0,84 à -0,06), CBT (-0,42 ; -0,58 à -0,25), l'entraînement en résistance (-0,35 ; -0,62 à -0,08) et l'aérobie (-0,33 ; -0,51
à -0,16) ont tous montré des DMS faibles à modérés.

Conclusions : Les patients pouvaient choisir parmi différents types d'exercices efficaces et d'interventions non pharmaceutiques pour réduire le CRF. 

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En dehors de l’apport de la Sophrologie en cancérologie :

Une nouvelle étude clinique sérieuse vient de commencer dans le domaine de la Sophrologie, c’est l’étude So Well. Partant du principe que le stress au travail et les risques psychologiques représentent un enjeu majeur pour les professionnels de santé, le CHU de Clermont-Ferrand lance une étude encore inédite sur la prise en charge sophrologique.

Son originalité : utiliser des critères d'évaluation biologique "objectifs".

Source : https://www.lamontagne.fr/clermont-ferrand-63000/actualites/la-premiere-etude-objective-des-benefices-de-la-sophrologie-sur-professionnels-de-sante-demarre-en-auvergne_14271280/#error=login_required&state=bd44a44d-d8de-4fc3-8216-659db0f76ce5

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Un essai clinique prospectif randomisé contrôlé a été mené auprès de 74 enfants âgés de 6 à 17 ans, hospitalisés pour une crise d'asthme.

Groupe 1 : traitement conventionnel (oxygène, corticoïdes,
bronchodilatateurs, kinésithérapie) ajouté à une séance de sophrologie.

Groupe 2 : traitement conventionnel seul. Le critère de jugement principal était la variation du DEP entre les évaluations initiale et finale (PEF2 -PEF1). Les mesures avant et après la séance de sophrologie ont montré que le DEP augmentait en moyenne de 30 L/min dans le groupe sophrologie versus 20 L/min dans le groupe témoin (P = 0,02). La saturation en oxygène a augmenté de 1 % versus 0 % (P = 0,02) et le score de dyspnée à l'échelle visuelle analogique s'est amélioré de deux points (P = 0,01). Aucune différence n'a été observée entre les deux groupes en termes de durée d'hospitalisation, d'utilisation et de dosage des traitements médicaux conventionnels (oxygène, corticoïdes et bronchodilatateurs) et de scores de qualité de vie (Huguette Romieu et al. Efficacité de la kinésithérapie avec Sophrologie Caycédienne chez les enfants asthmatiques : Un essai contrôlé randomisé. Pediatr Pulmonology 2018, n°53.)

 

@. F.Benabdallah. November 2023

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